ENDURES-Biofouling-Test 2024/25 : Comment F2 ECO s'en est tiré dans le test de performance.

Un test longue durée indépendant de 7 mois dans la zone difficile de la mer du Nord (6 inspections) confirme l'efficacité de F2 ECO : l'encrassement macroscopique est resté exceptionnellement faible jusqu'à la fin (≈ ≤10 %), le biofilm a pu être retiré en douceur et toutes les couleurs ont eu les mêmes performances. Un nettoyage doux et précoce (8-12 semaines) améliore la stabilité sur la saison.

Pourquoi ce rapport est important

Si l'on veut se protéger sans biocide, il faut prouver deux choses :

• La limitation de l'encrassement macroscopique (balanes, vers tubicoles, moules, etc.).

• La facilité de nettoyage de l'encrassement mou sans endommager le revêtement.

C'est exactement ce que ENDURES B.V. a étudié pour le compte d'Ocean Coatings (le fabricant de F2) dans un long test en conditions réelles. Ce test, indépendant, a eu lieu dans le port de marée de Den Helder (mer du Nord) pendant 30 semaines avec 6 inspections. Quatre couleurs F2 ECO (Bronze, Bleu, Gris, Noir) ont été testées en triple exemplaire et à trois profondeurs.

Le principe de fonctionnement de F2 ECO en bref

F2 ECO n'est pas un antifouling classique (toxique), mais une surface dure, extrêmement lisse et à faible énergie – comparable à un revêtement antiadhésif de très haute qualité, mais écologique : donc sans  PFAS/PTFE ou autres toxines. Deux effets agissent ensemble :

• Faible adhérence : Les organismes d'encrassement trouvent peu de « prise » et, s'ils s'attachent, le font faiblement et superficiellement.

• Facilité de décollement : Le passage dans l'eau, le mouvement des vagues ou un doux essuyage génèrent des forces de cisaillement qui éliminent l'encrassement précoce, sans endommager le revêtement. Le résultat : moins d'encrassement dur (qui ralentit vraiment) et un entretien facile au lieu d'une nouvelle couche annuelle.

Encrassement macroscopique vs. biofilm

• Biofilm/Encrassement mou : C'est la fine couche de mucus et les fines algues (par exemple, micro-algues/diatomées). C'est souvent inesthétique, mais relativement inoffensif du point de vue hydrodynamique et s'enlève d'un coup de chiffon.

• Encrassement macroscopique : Ce sont les organismes plus grands, à coquille dure (> 1 mm) : balanes, vers tubicoles, bryozoaires, tuniciers, moules ou jeunes pousses de zostère marine. C'est précisément cet encrassement important que F2 maintient à un niveau très bas, ce qui fait une grande différence en termes de consommation de carburant et de vitesse.

Qui est ENDURES ?

ENDURES B.V. est un institut de recherche et de conseil maritime indépendant basé à Den Helder (Pays-Bas). L'équipe étudie les matériaux et les systèmes de revêtement dans des conditions maritimes réelles, en se concentrant sur le biofouling, la corrosion et les tests de revêtement. Ses clients incluent des chantiers navals, des compagnies maritimes, des fabricants de revêtements et des autorités. Pour ce test, ENDURES a utilisé une configuration de panneau standardisée dans le port de marée de Den Helder, ainsi que des sessions de levage et de photographie répétées et une évaluation selon des lignes directrices reconnues.

Le design du test en 60 secondes

• Lieu et durée : Port de Den Helder, juillet 2024 - février 2025 (7 mois), six sessions de levage et de photographie (T1-T6).

• Panneaux et évaluation : Panneaux en PVC, évaluation visuelle selon ASTM D6990 et le guide ECHA ; l'encrassement macroscopique (par exemple, balanes, vers tubicoles, tuniciers) est clairement séparé du biofilm/mucus.

• Test de nettoyage : Après 18 semaines (T4), la moitié inférieure d'une série de répliques par couleur a été essuyée en douceur, quatre fois, avec seulement de l'eau de mer et un chiffon doux ; elle a ensuite été observée pendant plusieurs semaines.

Les principaux résultats

Conclusion pratique : F2 ECO empêche l'encrassement dur et épais (encrassement dur critique) et rend le léger dépôt de mucus facile à essuyer. Toutes les couleurs fonctionnent aussi bien ; un nettoyage précoce et doux maintient la surface lisse de manière durable.

1) L'encrassement macroscopique reste faible À la fin de la période d'exposition, l'encrassement macroscopique sur les panneaux F2 était limité à un maximum d'environ 10 % (les panneaux de contrôle sans revêtement, en revanche, étaient largement envahis, surtout par des tuniciers).

2) Les couleurs ont les mêmes performances Il n'y a pas eu de différences significatives d'efficacité entre le Bronze, le Bleu, le Gris et le Noir.

3) Le "Fouling-Release" en pratique Surtout au début de la saison (phase de pointe des balanes), les balanes n'adhéraient souvent que lâchement ; au moment de soulever les supports, elles s'étaient décollées sur les côtés – une indication de la faible énergie de surface du revêtement F2.

4) Nettoyage : le biofilm s'enlève facilement, l'encrassement dur tient plus longtemps Le doux nettoyage (eau de mer + chiffon doux) a bien retiré le biofilm et les autres encrassements mous. L'encrassement dur (par exemple, les vers tubicoles, les bryozoaires) est resté partiellement en place au début. Dans les semaines qui ont suivi le nettoyage (T5-T6), cet encrassement dur n'a pas continué à augmenter et a adhéré sensiblement plus faiblement. Avec une navigation normale ou un doux nettoyage ultérieur, il a pu être décollé. Dans l'ensemble, la couverture d'encrassement macroscopique sur F2 est restée très faible par rapport au contrôle non revêtu.

Un regard sur les données

• 4 semaines (T1) : Beaucoup de biofilm (pic de saison, eau chaude), les contrôles présentent un encrassement plus important d'algues/tuniciers.

• 8-12 semaines (T2-T3) : Balanes/tuniciers partiellement décollés lors de la récupération ; les contrôles sont presque entièrement couverts.

• 18 semaines (T4) : Test de nettoyage effectué ; les photos avant/après montrent une capacité de nettoyage nettement meilleure des panneaux F2 par rapport au contrôle.

• 26-30 semaines (T5-T6) : Malgré un biofilm plus épais, l'encrassement macroscopique reste faible ; différences de couleur : aucune.

Test de nettoyage (T4) : Méthodologie, observation, conclusions

À la 18e semaine, une intervention d'entretien précoce et douce a été simulée : la moitié inférieure d'une série de répliques par couleur a été essuyée très doucement quatre fois, à l'état humide, uniquement avec de l'eau de mer et un chiffon doux. Aucun additif ni pression accrue n'a été utilisé. L'objectif était de vérifier un nettoyage précoce pratique et réalisable à bord.

Immédiatement après le nettoyage, il a été constaté que :

• Le biofilm et les autres encrassements mous ont pu être retirés avec peu d'effort.

• L'encrassement dur – comme les vers tubicoles ou les bryozoaires – est resté isolé, mais a montré une adhérence sensiblement plus faible que sur les surfaces de contrôle non revêtues.

Ce constat est cohérent avec le principe de "Fouling-Release" : la faible énergie de surface du revêtement réduit l'adhérence solide, de sorte que de faibles forces de cisaillement initiales suffisent à détacher les premiers organismes colonisateurs.

Dans les semaines suivantes (T5-T6), les zones nettoyées sont restées visiblement plus lisses et ont continué de présenter un faible encrassement macroscopique. Les résultats soutiennent une recommandation pratique prudente : selon les conditions de la zone de navigation, un nettoyage précoce unique après environ 8-12 semaines est utile. Un chiffon doux/microfibre dans l'eau ou une basse pression d'eau sont des méthodes appropriées.

Plan de saison avec F2 ECO (feuille de route pratique)

1. Après l'application : Laisser durcir le revêtement selon les instructions et le mettre en service.

2. Semaines 8-12 : Un nettoyage précoce unique : essuyer la coque dans l'eau avec un chiffon doux/une brosse. Objectif : éliminer le biofilm précoce pour rendre plus difficile la colonisation ultérieure par les macro-organismes.

3. Ensuite : Selon la zone, nettoyer en douceur si besoin (souvent 1 à 2 fois par saison suffisent).

4. Hivernage : Aucune nouvelle couche annuelle n'est nécessaire ; vérifier, nettoyer ponctuellement si nécessaire.

Remarque : Les zones de navigation sont différentes. Den Helder (mer du Nord) est une zone de test exigeante – celui qui y obtient de bonnes performances aura tendance à avoir moins de travail dans de nombreuses autres régions.

Conclusion

Le test ENDURES confirme ce que de nombreux propriétaires de bateaux rapportent en pratique : F2 ECO maintient l'encrassement macroscopique à un niveau exceptionnellement bas et est facile à maintenir propre avec très peu d'effort. Combiné à un nettoyage précoce et unique, la surface reste lisse pendant longtemps.

Dans l'ensemble, ce résultat – compte tenu de la zone exigeante, de l'exposition stationnaire des panneaux et de la longue durée du test – est remarquablement bon et correspond à l'objectif du système : maintenir la résistance hydrodynamique faible et simplifier le nettoyage, le tout sans biocide.